Espèce animale vs espèce humaine
L’autre jour, j’ai été avisé fissa, par téléphone d’une urgence à lâcher mes plats, qu’une voisine m’informait.
Il s’agissait de tenter d’aller en voir une autre qui avait outrecuidance de ne pas répondre au sien qui était pourtant bien comme tous les autres portables.
Mais bon passons, l’urgence étant j’y allai d’un bon pas me mettre en marche.
Car, à la vérité, il fallait trouver refuge à 4 petits poussins qui ne voulait pas finir à la spa, assistance publique pour animaux comme chacun le sait.
Ou pire, dans le ventre d’un méchant ogre qui les auraient fait passer de vie à trépas d’une gorge sans fond.
Mais, voilà, la voisine, deuxième de part son arrivée dans l’histoire, a déclaré à la demanderesse, qu’elle était fort chagrin de ne pas pouvoir participer à cet effort de solidarité de quartier car déjà dans son refuge à elle, toutes les places libres ne l’étaient plus.
Et au-delà, comme, peut-être, chacun ne le sait pas, c’est de la souffrance animale insupportable même s’il s’agit de poules pondeuses.
Mais l’humain sait ce qu’il veut, surtout ne pas être fumier avec ses productrices qui lui permet de participer à ce circuit court qui sauvera la planète.
J’avais, dans le même temps, invoqué l’urgence de la nécessité d’aider de pauvres gens qui ont bien faim et pour satisfaire un besoin si basique qui se trouve à la base de l’échelle des envies à la Masllow, il était urgent de trouver des bénévoles capables de trouver du temps pour aider ses contemporains.
Mais là encore, les deux pauvres, qui ne sont plus mademoiselles depuis fort longtemps, ont décliner l’offre avec l’accord tacite de leur conjoint du moment.
Car voyez-vous, il est plus encore urgent que d’aider dames poules afin de leur éviter d’aller de l’autre côté fréquenter un trottoir bien mal habité.