Eros capital : Les lois du marché amoureux de François de Smet chez Flammarion

Flammarion, dans la collection Climats, nous propose de François de Smet : Eros capital (les lois du marché amoureux).

François De Smet est docteur en philosophie. Il vit en Belgique où il est chroniqueur à la RTBF et à La Libre Belgique ? Il est par ailleurs aujourd’hui directeur du Myria, le Centre fédéral Migration, organisme fédéral chargé de veiller aux droits fondamentaux des étrangers. Il est l’auteur de Reductio ad Hitlerum, une théorie du point Godwin (PUF, 2014, prix Léopold Rosy), et de Lost Ego, la tragédie du “Je suis” (PUF, 2017, Grand prix du livre sur le cerveau).

Dans cet ouvrage l’auteur décortique les relations sexuelles, aussi bien tarifés qu’amoureuses, tout est passé en revue sans tabou, ni voyeurisme.

Pour François de Smet, aujourd’hui, le monde des sentiments est un marché, entretenu par un modèle culturel dominant ayant capitalisé sur une nature humaine d’homo comptabilis qui n’a jamais cessé de s’exploiter elle-même. Internet a achevé ce travail de marchandisation en nous transformant tous en acteurs d’un mercato permanent, au sein duquel chacun évolue comme client et marchandise.

C’est ainsi, que l’auteur va aussi bien aborder la notion de mariage que de Sugar Baby, de best-seller comme « cinquante nuances de Grey »,…

L’auteur va plus loin, expliquant les comportements (tel que pourquoi les hommes sont attirés par les jeunes femmes), qui pour certaines, remontent à l’antiquité et même – par moments – aux origines de l’Homo Sapiens.

L’auteur passe du sexe vénal, avec les prostitués, les putains (comme il l’écrit) jusqu’à l’amour au sein du couple sorte de religion ultime.

Les développements sont documentés, nombre d’auteurs sont cités qui comme François de Smet se sont penché sur le sujet et nous comprenons que le sexe, l’amour… Eros est un vaste sujet qui l’un des éléments moteurs de nos civilisations.

Eros capital est très bien documenté, agréable à lire, difficile en commençant la lecture de cet essai, de refermer l’ouvrage avant la dernière page, où « Eros » nous entraîne dans une sorte de roman dont il serait le personnage principal.

Qui sort vainqueur de cet ouvrage, femme ou homme, les deux ou ni l’un ni l’autre, chacun est libre d’aimer, mais c’est un élément important voire indispensable à notre monde capitaliste.

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