Et, comme c’est bizarre, les salariés de cette nouvelle concurrence n’ont pas du tout le même statut que nos cheminots.
Que croyez-vous qu’il va arriver ? Encore plus de précarité chez nous pour mieux ressembler à nos voisins.
Mais, ne vous inquiétez pas le ruissellement tant promis par notre illustre illuminé, fonctionne bien.
Le problème, c’est l’inverse de ce qui avait été dit : plus de pauvres font plus de riches.
Ne vous y trompez-pas, le gouvernement veille sur vous.
C’est ainsi que désormais, les préfets et les maires auront leurs mots à quand à la vitesse maximum à décliner sur les routes servant leur territoire.
Ainsi, donc, en fonction de l’avis de chacun, il pourra y avoir des différences notables à tromper le système le plus autonome qui soit.
Je ne vous parle pas de la conduite en mode manuelle qui ne concerne plus personne, c’est bien connu.
Mais, nos grands amis les députés que l’on a élus se sont mis en marche pour mettre en place d’astucieux radars, et bientôt drones de partout, pour vous faire savoir, a posteriori, ce qu’il va vous en coûter de ne pas obéir aux injonctions débiles qui pourraient bien dépendre de quelques rivalités de régions, départements ou autres clochers au coq hurlant.
Comme le gouvernement est de bonne humeur en cette année de célébration d’anniversaires dont personne ne trouve rien à redire quand à leur coût, il a aussi pensé aux chômeurs fainéants qui se seraient faits virer trop vite pour avoir la prétention de toucher le droit au chômages.
Pour faire bonne mesure, le vilain patron sera pénalisé d’avoir trop usé de contrats courts ; c’est l’administration qui tremble de le faire sur des périodes longues pour se garantir du personnel le doigt sur la couture du pantalon : au pas camarade, qu pas…
