Il fait beau, les rues et les routes sont désertes, plus de diesels puants, mais on n’a pas le droit de faire une balade d’une heure de 20 km, en solitaire, pour ne pas être contaminés ou si on est positif au coronavirus, sans le savoir, si on heurte un autre usager de la voie publique.
Le premier ministre l’a dit dès le 23 mars, d’une manière explicite, les déplacements liés à une activité physique individuelle sont limités dans un rayon d’un kilomètre autour de chez soi et pour une heure tout au plus, ce qui aurait permis de tourner rond, à vélo, dans son quartier, on doit le faire à pied, à la vitesse que l’on veut ou que l’on peut.
Jusqu’à présent, les règles posées par le gouvernement ne mentionnaient nullement le type d’activité physique autorisée, mais selon un communiqué de la Fédération de cyclisme publié le 18 mars, « la pratique du sport cycliste constitue une infraction » sans en donner la base légale, ce qui n’a pas empêché le ministère des transports de s’en inspirer, or en droit français, il n’y a ni crime, ni délit, sans texte légal.
La bicyclette n’est pas seulement un sport ou un loisir, c’est aussi un moyen de déplacement, or un lecteur nous signale avoir été verbalisé dans la Manche pour s’être déplace à vélo pour faire ses courses, pour les gendarmes qui l’ont interpellé, les déplacements dérogatoires doivent se faire à pied ou en voiture », ce qui est une hérésie, car la bicyclette est, pour beaucoup de salaries, le moyen de transport régulier, pour le trajet domicile travail.
Une mise au point s’impose.