Réflexions

En passant trop de temps devant les écrans les jeunes ne dorment pas assez

Selon une enquête qui vient d’être rendue publique, réalisée pour l’Institut national du sommeil et de la vigilance, l’INSV et la mutuelle MGEN à l’occasion de la 18ème Journée du sommeil, par OpinionWay auprès de 1014 jeunes de 15 à 24 ans, en décembre 2017, en constatant que les adolescents et les jeunes adultes dorment de moins en moins.

Alors que les besoins sont de sept à dix heures de sommeil par nuit, dans cette catégorie d’âge, selon les recommandations de la National Sleep Fondation américaine, les jeunes dorment moins de sept heures par jour en semaine pour 38 % des jeunes de 15-24 ans, interrogés.

88 % d’entre eux estiment même être en manque de sommeil chronique et ressentir, de ce fait de la fatigue, de la nervosité et de la somnolence.

Les effets néfastes de l’insuffisance de sommeil sur la santé physique et mentale sont bien identifiés, une baisse des performances cognitives, une surcharge pondérale, des problèmes cardio-vasculaires, une fonction immunitaire réduite, de la fatigue, des problèmes de santé mentales de type dépression et anxiété, notamment.

Un tiers des sondés évoquent des difficultés à s’endormir, généralement en moyenne vers 23 heures en semaine et avant 1 heure le week-end, où ils se couchent plus tard.

La cause reconnue en est l’hyperconnexion, le lien entre l’usage excessif des écrans et le mauvais sommeil est avéré dans ces cas.

Les activités interactives mettent les jeunes dans un état de tension et d’excitation qui va à l’encontre du ralentissement qui devrait prévaloir à l’instauration du sommeil, avant de se coucher selon l’ISNV, il faudrait s’en détacher au moins une demi-heure, avant de se coucher, même sans regarder la télévision.

Pour remédier à cette situation, les professionnels de santé préconisent un couvre-feu digital, c’est-à-dire une réduction volontaire du temps passé devant les écrans, en consacrant le temps gagné au sommeil réparateur.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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