En marge des incendies de forêt le torchon brule entre la France et le Brésil

Alors que d’une manière générale, les rapports entre les dirigeants des pays, même en cas de désaccord profond, sont toujours feutrés, on se serre les mains, tout au plus, sans se regarder alors qu’entre Emmanuel Macron et le président brésilien, Jair Bolsonaro, les échanges n’avaient rien de diplomatique.

Il ne reste plus aux intéressées qu’à retirer ce que chacun a dit, ce qui est sur le point de se faire, pour qu’il n’en reste rien entre la France, un « vieux pays » et le Brésil, « un pays grand comme un continent ».

Au Brésil, il reste les incendies, dont le grand nombre s’explique par la taille du pays et par une exploitation agricole qui en dépend, d’un modèle totalement inconnu chez nous.

Il se trouve que ces incendies, pratiqués dans le passé, sans que l’on en parle chez nous en Europ, touchent la plus grande forêt tropicale, appelée aussi « forêt vierge », ce qu’elle est de moins en moins.

Cette forêt est à 60 % brésilienne, les 40 % sont situés dans les pays voisins, dont la Guyane française, elle attire l’attention du monde du fait du rôle positif ou négatif qu’elle peut jouer, notamment dans le cadre du réchauffement climatique.

Sans ce contexte le président Macron aurait dit, selon Jair Bolsonaro, en de termes peu diplomatiques, que la souveraineté du brésilienne sur l’Amazonie devait être relativisée, ce qui laisse penser sa possible internationalisation.

Depuis, les choses vont pouvoir s’arranger sur le terrain, le président brésilien accepte l’aide internationale et il interdit les brûlis agricoles traditionnels dans tout le Brésil, pendant 60 jours, pour éviter le départ de nouveaux feux.

Il reste à savoir si la France accepte ou non d’approuver l’accord de libre-échange Union Européenne-Mecosur, dont fait partie le Brésil.

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