En marche

Les élections sont passés, plus de 21 millions payés par la république, et le mouvement en marche est à l’arrêt.

Normal puisque l’impérieux ne voulait voir qu’une seule tête suivie d’une longue traîne de badauds curieux votant bien.

Encore faut-il une bonne tête ; il l’a nommée, elle apparaît nous restons sans voix devant tant d’amour démocratique.

D’accord, c’est acté, la politique de maintenant ne fait pas mieux que celle d’avant.

L’heureux dernier élu du sage intrépide impérieux a la lourde tache de mettre en route un mouvement en marche dont une grande partie de la première heure fait phobie des politiques de tout poils.

Pourtant le jackpot, il faut bien qu’il serve à quelque chose et éviter qu’il ne se retrouve dans des mains d’inactifs passablement populistes, analphabètes et autres tares bien françaises ne visant en aucun cas ceux qui ont pris le train en marche.

Le futur est ainsi en marche à l’égard d’une extrême droite renaissante en Outre Rhin et plus haut, des exilés européens risquant une peine de prison d’un régime que l’on croyait disparu, d’un fou de lui-même se chargeant aux neutrons ou d’un cow-boy demandant, comme au bon vieux de celui qui a la plus grosse ou va le plus loin, la peine de mort contre un fou qui s’en réclame pour gagner la promesse faite de vierges dans tous leurs états.

Côté social, cela va tambour battant, le tiers payant ne sera pas possible, mais les augmentations, justifiées, des médecins n’attendront pas.

Tout comme le non emploi perdure sans que cela empêche en rien la baisse des allocations de ceux ayant perdu le leur.

Mais comptez sur la bonté provisoire des  grosses entreprises qui accepteront la surtaxes venant compenser un remboursement d’une somme provisionnée d’avance ; on trouvera bien une autre contrepartie : c’est Noël, c’est cadeau !!!

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