Le problème avec le statut de président c’est qu’il n’y a pas de mode d’emploi, votre prédécesseur n’entend pas vous apprendre quoique ce soit, sauf certains codes, puisque s’il savait il serait resté.
J’en sais quelque chose moi qui en suis un petit d’un petit pas grand chose qui fait mon quotidien.
Mais, peut-être existe-t-il une grande différence, l’un est payé pour l’être et le paraître l’autre non.
C’est ce qui fait du professionnel un plus vis à vis de l’amateur et pour ce premier, de classe et d’ailleurs, l’on attend mieux que l’avis impersonnel de M.
Tout le monde.
Certains disent que c’est très bien de dire ce qu’il pense comme il le pense ; c’est peut-être vrai d’un parti, mais lui est parti sans et de toute façon, lui qui sait si bien lire dans les textes, une fois élu, il représente tous les français et la France.
Carton rouge pour celui qui s’oublie.
J’aimerai juste que l’on m’explique ce qui se passerait si par mégarde, un salarié en lançait autant à la cantonade vis à vis de son patron…
Pas certain qu’il puisse bénéficier du grand avantage de la séparation amiable et encore moins du barème généreusement fixé des prud’hommes afin de cesser les casse-têtes des présidents de cour.
Mais comme il a visiblement un cerveau obtus auquel arrive un très grand nombre de données qu’il a du mal a ingérer, faire le puissant, prendre exemple sur son camarade d’Outre Atlantique ou sa d’Outre Rhin lui permet de s’absoudre sous le prétexte qu’il est aussi du bordel, heu de la mêlée.
Mais qu’il se rappelle qu’à pieds ou en camions, la contestation peut se mettre en marche…