En conséquence du réchauffement climatique la sécheresse sévit un peu partout dans le monde

Les derniers manques d’eau se produisent actuellement dans des pays aussi éloignés que possible l’un de l’autre, situés de surcroît dans des hémisphères différents, que sont l’Allemagne en Europe et en Australie, de l’autre côté de la Terre, comme on dit.

En Allemagne, on cite l’exemple d’une agricultrice qui exploite une ferme de 1 100 hectares en Poméranie pour la culture et l’élevage, dit ne plus reconnaître son exploitation.

En récoltant le colza, le tracteur travaille dans un nuage de poussière et ce sont les bêtes qui souffrent le plus, car il n’a quasiment pas plu depuis le mois d’avril, sauf une courte précipitation qui a apporté 20 millimètres d’eau, contre 250 temps normal.

La moitié de la récolte de céréales a été perdue ainsi que celle du fourrage pour les vaches et il a fallu transporter de l’eau pour sauver les animaux de la ferme.

Dans cette région, de nombreuses fermes sont au bord de la faillite, comme le montre cet exemple.

En Australie, en plein hiver, le manque d’eau et de foin est tel que des agriculteurs en sont arrivés à tuer leurs bêtes, d’une balle dans la tête, du jamais vu jusqu’à présent.

Dans une ferme, à environ deux cents kilomètres de la mer, au nord de Sydney, après avoir attendu la pluie pendant des mois, une série d’averses s’est abattue sur la région, en laissant espérer la remise en état des pâturages.

Un fermier a semé des graines partout, mais rien n’a poussé et, entre-temps, la centaine de bovins de sa ferme a épuisé les réserves de foin, depuis il est tombé à peine 0,5 millimètre d’eau.

En France, nous avons eu la chance de voir tomber, au cours de l’hiver 2017-2018 suffisamment d’eau, pour remplir les nappes phréatiques dans la plupart des régions mais après la longue canicule de cet été, nous ne savons pas ce que l’hiver 2018-2019 nous réserve à cet égard.

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