En attendant l’emploi

A l’heure où ceux qui se croient grands en ce monde de France, déclarent péremptoire qu’il faut travailler plus pour payer les retraites futures, les entreprises font ce qu’elle veulent.

Après avoir profité largement du Cice, certaines d’entre elles décident des licenciements à la va vite comme tu veux en voilà.

Et tout cela sous couvert soit de départs volontaires, soit de rupture conventionnelle généralisée, soit des pré-retraites.

Peu importe que le payeur soit le contribuable salarié futur chômeur sans emploi avec comme seule possibilité de survie la capacité d’aller sur le trottoir d’en face, histoire de voir si le macadam est plus beau la-bas qu’ici.

Et bien entendu, l’illuminé continuera à dire que pas de souci, des emplois il y aura, le ruissellement va passer par là.

c’est dit, c’est là, c’est maintenant, le 1er de France, en-dessous de l’illuminé, a déclaré la mobilisation pour l’emploi, ce qu’il n’avait jamais fait sans doute auparavant.

Et décide de changer de paradigme : il va faire en sorte que des emplois soient créés  la hauteur du nombre de chômeurs existants en France, stages de formation y compris.

Vaste chantier qui demande au moins la mobilisation de tous : ainsi, ceux qu sont en poste, sont justifiés pour y rester.

Mais, il ne faut pas se moquer puisque les grands sortis de la grande école d’administration qui devrait disparaître faute de vrais résultats probants, ont pensé une fois encore qui est de coutume, à vous braves gens même lorsque vous êtes vêtus de jolis gilets jaunes dessinés par un grand ancien couturier.

Et l’on apprend ainsi, entre autres, que l’on va s’attaquer aux petits emplois non pourvus dont les grands patrons sont si demandeurs ou trouver logement aux apprentis qui ne sont pas tous d’Auteuil ni de Passy.

Si avec cela, votre CV passe, nous vous souhaitons bonne chance dans le management moderne qui ne rêve qu’à ramener paye pour se sentir bien en famille…

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