Ces radars seront plus difficiles à dégrader, à cause de leur hauteur espère le délégué interministériel à la sécurité routière, dont entre 150 et 200 sont actuellement en service, ils devront être 400 à 450 d’ici la fin de l’année et 1200 fin 2020.
Ces nouveaux radars enregistreront l’utilisation du téléphone portable au volant, les feux rouges non respectés, leur déploiement progressif doit notamment permettre de pallier progressivement la destruction survenue lors du mouvement des « gilets jaunes » reconnait le gouvernement, alors que selon les estimations, 75 % étaient hors services au 1er juillet.
Ces dégradations ont provoqué un manque à gagner en contreventions que la sécurité routière estimait au mois d’aout à 300 millions d’euros, depuis novembre 2018, date de début des actions de destruction des radars.
Initialement, les radars tourelles devaient être déployés en 2016, alors que seulement un boitier sur cinq devait contenir un radar, les quatre autres faisant office de leurres, finalement on les utilise pour remplacer les radars vandalisés.
La hausse spectaculaire de la mortalité routière, + 17,9 % en aout, sur un an avec 290 morts avait été expliquée par les pouvoirs publics comme un effet persistant des destructions des radars, qui ont conduit de nombreux conducteurs à augmenter leur vitesse, malgré l’abaissement à 80 km/ h de la vitesse sur le réseau secondaire et, ce n’est pas fini.
Le délégué à la sécurité routière a également annoncé l’extension de l’embarquement de radars mobile, expérimentée en Normandie, gérés par des entreprises privées, à trois nouvelles régions, Centre-Val de Loire, Pays de Loire et Bretagne, avec 60 véhicules, qui seront opérationnel en janvier prochain de quoi calmer les enragés du volant.