Elle ou lui nous ont changé !

Regardez autour de vous, regardez-vous, nous ne sommes plus les mêmes.

Les loisirs n’ont la même saveur, même si nous tentons de faire comme avant, c’est artificiel. On sent une sorte de défiance, de crainte. Et puis, il y a celles et ceux qui craignent, tout simplement, de sortir.

La réalité est bien là. D’un côté la crainte du Coronavirus SARS-CoV-2 et de l’autre la peur de la récession.

Celles et ceux qui ont attrapé la Covid-19, qui s’en sorti sans séquelles (ou très peu) sont normalement tranquilles pour un certain temps en développant une immunité. Des gens qui n’ont pas la peur de cette maladie, contrairement à tous les autres. Les autres, même s’ils ne respectent pas toujours les gestes barrières le craignenT.

L’autre peur concerne tout le monde, les conséquences de la récession.

Il est indispensable d’aider les plus démunis, de repousser des échéances de paiement des loyers, des taxes, … mais combien de temps cela est-il possible ? Et au bout du compte il faudra bien payer.

Les vacances d’été débutent, mais elles n’ont pas le goût de l’insouciance. Elles sont teintées de cette peur de la maladie et surtout de la rentrée : vais-je retrouver mon travail, dans quelles conditions, pour combien de temps (combien d’entreprises vont devoir licencier), y aura-t-il de nouveaux confinements (pas sur la France entières, mais pour des villes, des zones géographiques).

Tout n’allait pas pour le mieux au début de l’année 2020, mais la machine économique « France » fonctionnait. On entendait parler d’un virus à l’autre bout du Monde … ce n’était pas ici … c’était juste une sorte de « gripette ».

Et ce coronavirus est arrivé et ce n’était pas une « gripette », obligeant notre Président à tout bloquer, à nous confiner.

Mais, la France n’est pas une voiture dont on peut couper le contact et le remettre. Le moteur économique ne redémarre pas, ou pas vraiment. Il tourne au ralenti avec des ratées, l’impression qu’à tout moment il va s’arrêter.

Malgré des reprises, tel que la réouverture de l’aéroport d’Orly, mais à un rythme très réduit. Le fonctionnement artificiel de la SNCF qui brade ses billets pour avoir des voyageurs, il y a de nombreuses fermetures d’entreprises, de trop nombreux licenciements et le risque d’une seconde vague de ce coronavirus à la rentrée.

Comment Emmanuel Macron et son nouveau premier ministre Jean Castex vont-ils pouvoir gérer cette double crise à la rentrée ?

Quoi qu’il en est : Elle la récession et lui le SARS-CoV-2 nous ont changé.

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