Du passé retenons l’avenir

L’Abbé Pierre, vous savez celui qui gênait un tantinet les bons bourgeois des villes et des champs, disait que le problème futur ne serait pas de ne pas pouvoir se nourrir.

Mais, celui d’être hors du monde en constatant que l’on ne pourrait, jeune, que s’acheter des véhicules d’occasion.

Mais, le brave qui recherchait un toit pour tous la seule Église ne suffisant pas, n’est pas allez assez loin dans son pessimisme.

Non seulement, le besoin de se nourrir correctement se fait encore sentir, malgré un comique qui sur le coup ne l’était pas, celui de toit ne protège pas tout le monde, mais, de plus les classes moyennes ont de plus en plus de mal à suivre le train pour l’achat d’une voiture aux nouvelles technologies.

Perso, en épicerie sociale, nous voyons de plus en plus de monde y compris des salariés qui n’arrivent pas à sortir de la pauvreté malgré le fait qu’ils ne soient plus des chômeurs.

Par hasard, oui c’est vrai, croyez-moi, j’entends à la radio une personne de genre féminin   défendre le réalisateur césarisé tout en étant accusé de viol et pédophilie.

Oui, c’est vrai, tant que l’on n’est pas condamné l’on n’est pas coupable et, donc, la vie doit continuer son cours au long fleuve tranquille.

Oui, c’est vrai, la prescription existe pour permettre le droit à l’oubli, et pour certains cas, (re)acheter la paix populaire.

Mais si c’était vrai lors de l’Empire romain repris par l’empire français, est-ce toujours exact aujourd’hui ? Je pense sincèrement que la prescription doit demeurer mais pas pour les crimes de sang, pas pour les viols sur mineur, pas pour les actes de pédophilie.

Car, pour les tous, il n’est pas sur que les victimes, elles aient oublié dans un avenir devenu enfer.

Pour les actes sur mineur, au minimum, la prescription devrait avoir pour délai, non pas au jour de l’acte, mais à celui où le mineur devient majeur pour lui permettre d’élever sa voix, de crier sa douleur, de se faire comprendre..

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