Du lièvre à la tortue
Il causera, certes quelques sueurs froides à son patron qui l’investit.
Mais, à part à gauche, il ne fait peur à personne.
Publiquement parce qu’il avait déjà demandé un moratoire au sujet de l’immigration.
Son désir de Communauté européenne s’arrête aux pavés lourds sur lesquels les immigrés seront désormais obligés de stagner.
Et, ça, ça plaît aux gens de droite de tous bords.
Et, en sous-ma(r)in, vu son âge canon avancé, les prétendants au poste suprême d’une démocratie dévoyée n’ont pas peur d’une concurrence déloyale.
En somme, cet homme coche toutes les bonnes exigées par la droite unie dans une même approbation.
Certes, il peut y avoir de l’électricité dans l’air.
Mais la France sait gérer cette énergie sans grand problème.
La gauche quant à elle ? Comment ? Rien à voir, passez votre chemin les grands perdants des élections passées et certainement futures.
A moins qu’elle ne trouve, elle aussi, son grand champion boy-scout, lui seul devant, et les autres, tous les autres, derrière… Dans les faits, c’est purement justice : c’est le plus petit groupe d’élus parlementaires qui a gagné la course « matignonesque ».
Ainsi, le rééquilibrage est réalisé en restant entre soi en garçons de bonne compagnie qui ne fricotent pas avec le peuple qui pourtant n’a rien à voir avec le populisme.
Mais, désormais, le petit tout nouveau doit se mettre au travail.
Son chef est pressé et lui donne peu de temps pour concrétiser.
Est-ce que ce premier jeune vieux va arriver à décider, lui dont l’indécision est légendaire ? Cependant, il sait parler – c’est sans doute à cela que l’on reconnait les hommes de pouvoir.
Il a annoncé, aussitôt la fumée blanche sortie, qu’il va apporter quelques changements et bouleversements.
S’il s’agit de changer les revêtements de son nouvel habitat, il n’a qu’à demander à la femme de son chef qui s’y entend.
Pour le reste, il est allé droit vers ce qui reste de son parti – très minoritaire au parlement – pour recevoir son ordonnance…