Droit de fillonage

La justice est lente, chacun le sait ; mais, elle a droit d’évoluer sur en ces temps de V° république qui n’arrête pas d’annoncer une VI° radieuse lorsqu’elle sera à bout (de ficelle…).

Désormais, chacun aura le droit de faire reconnaître ses erreurs et se les faire excuser.

Peut-être même s’il en a le pouvoir promettre que plus personne ne pourra faire de même.

En fait c’est vrai quoi, il s’agissait d’un acte passé d’un temps révolu ; il fallait bien vivre avec les mœurs de l’époque.

Mais tout cela n’est pas bien grave au regard des éventuelles conséquences si l’absolution ne venait pas.

Pensez bien que le cas présent dépasse le seul contour de la personne ayant supporté le poids de la bêtise sans trop savoir si c’est celle d’avoir fait ou de s’être laissé prendre.

Et puis, c’est décidemment trop tard, vous m’avez demandé d’être votre premier pour une bataille de premier ordre ; alors vous n’allez pas laisser entrer le désordre, vous amis républicains qui vous retrouvez si bien dans cette V° infatigable.

Le droit de fillonage, désormais inscrit dans la pratique si ce n’est pas, encore, dans le marbre national réside dans la possibilité de se fait élire malgré les fautes passées sans doute pas si redoutable que cela ; voire même, des envieux pourraient surgir au coin d’un bois duquel je ne me chauffe pas.

Mais, attention, ce droit de fillonage ne peut s’exercer que si l’on est pris les doigts dans la confiture et compote nationales une fois adoubé par ses pairs et maires.

Vive la République qui a fait de cet heureux le seul représentant d’une droite radicale n’ayant de sens humain que pour ses grands élus et tous les cireurs de chaussures de tous poils de chameau.

Vive le droit, vive la République, vive moi votre élu !!!

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