Donald Attila ou Attila Trump … au choix

Le président des Etats-Unis d’Amérique en est pathétique, même s’il y a pu y avoir des erreurs de comptage dans certaines villes, l’écart en Joe Binden et Donald Trump est tel que la victoire du candidat Démocrate ne fait aucun doute.

Le problème est que contrairement à la France, où le locataire de l’Elysée cède sa place très rapidement au nouveau locataire, ce n’est pas le cas aux Etats-Unis.

Donald Trump est le président de la fédération des Etats-Unis d’Amérique jusqu’au 20 janvier 2021, avec tous les pouvoir qui entoure cette fonction.

Ses possibilités de nuisance sont non pas sans limite, mais très importante. Il peut comme Attila l’aurait dit « Là où passe mon cheval, l’herbe ne repousse pas. ».

Est-il Donald Attila ou Attila Trump, dans un sens ou dans l’autre le résultat est le même. En ce moment Donald Trump limoge tous les aux dirigeants de l’administration qui ne vont pas dans son sens.

C’est vrai que ce n’est pas simple d’admettre sa défaite, il aurait pu, comme Valéry Giscard d’Estaing à la suite de sa défaite face à François Mitterrand le 10 mai 1981, se lever et partir après un simple « au revoir ».

Va-t-il continue longtemps dans le déni ? Et poursuivre sa politique de la terre brûler, en prenant des décisions à l’emporte-pièce simplement par soucis de vengeance, Joe Binden trouvera toutes ces décisions prises sous l’emprise de la colère dans son futur bureau à la Maison Blanche le 20 janvier.

Il est possible que les Pères Fondateurs n’est pas prévu le cas de figure d’un comportement de mauvais joueur et de mauvais perdant. Ils ont dû imaginer que le perdant aurait toujours suffisamment de panache pour accepter sa défaite et féliciter le vainqueur. Il manque un article pour imposer la défaite au présent en place.

Ils n’avaient probablement pas imaginé la possibilité qu’un personnage tel que Donald Trump accède à la plus haute fonction.

Comme tous les présidents, en 4 ans, Donald Trump a pris de bonnes et de mauvaises décisions. Ce qui est dommage est que l’histoire gommera ces 4 années pour ne se souvenir que du comportement enfants pourri gâté qui a perdu son hochet et qui tape du pied en hurlant pour qu’on le lui rende.

Quoi que face Donald Trump dans les prochaines semaines, Joe Binden sera le nouveau locataire de la Maison Blanche, son bail prenant effet – pour 4 ans – le 20 janvier 2021.

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