Deux poids deux mesures

On a gagné, on a l’or, il est champion.

Il le dit dans la chanson nationale au lever du drapeau remise de médaille. Ha bon, aucune remise en question d’un détournement de couplet.

Pourtant, il n’y a pas si longtemps, les journalistes tiraient à bout portant sur ces gaillards qui n’ouvraient même pas la bouche au moment de la consécration. Y aurait-il une élite dans l’élite ?

Il voulait sauter les portes de son 400, ils lui ont refermé celle du stade faute commise d’avoir suspicion succombée au tsunami gastrique que les autorités ont laissé propager.

Ce n’est pas grave, il a pu se rattraper sur le 200 après que les officiels aient constatés qu’il n’était pas sans papier.

Dans sa course à lui, il se sentait maître, d’autres en ont décidé autrement, alors il en est dégouté.

Pourtant, n’a-t-on pas entendu préalablement qu’il ne pourrait étant donné son année de misère.

Cet autre est fier, il fait le poids vis-à-vis de ses petits camarades dont plusieurs ont dû s’y reprendre à plusieurs fois pour une qualif de plusieurs essais finaux.

Il nous a même dit que tout est permis. Espérons qu’il est bien sous protection.

La mise à mort d’une course de trop qui le fait réfléchir et décider d’arrêter sauf pour le relais d’avec ses petits gagnants qu’il espère seront en fête ; demande de retour publicitaire ?

Ces bousculades en piste de balade à course à pieds à terre le cul terreux, ailleurs c’est pénalty et carton rouge, ici aucune sortie de piste on croit rêver de tant de générosité.

Pousse-toi de là camarade, après les embrassades télévisées d’un si beau sport vertueux. Faire comme cette perche qui revient de ses hauteurs pour encourages à ras de terre qui gagne son pain à la force du mollet.

Mais celui qui n’a pas le prix retrouvera sa vie de chômeur, la France ayant décidé de décourager les étrangers de France à bien vivre tout en les obligeants à rester car une question demeure qui va vider nos poubelles à paris ou ailleurs, hein Lilly qui ???

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