Dérèglement climatiqueRéflexions

Des scientifiques vont se joindre à la grève des jeunes pour le climat du 15 mars prochain

Des scientifiques et universitaires du monde entier ont co-signés, à l’occasion de la venue de la jeune suédoise Greta Thunberg à Bruxelles et à Paris une déclaration, que face à l’attentisme des dirigeants et au poids des lobbies, ils rompent leur devoir de réserve pour soutenir la mobilisation de la société civile pour le climat.

Ils y affirment « que depuis des années nos travaux disent des vérités difficiles à entendre sur l’état de la planète et sur la menace existentielle que représentent les bouleversements climatiques destructrices de la biodiversité ».

Ils rejoignent cette partie de la jeune de la population qui s’angoisse de l’effondrement qui se prépare et qui s’annonce. Ils se mobilisent sur ce sujet qui voit la civilisation thermo-industrielle et le néoliberalisme débridé les emporter vers le cauchemar climatique et l’effondrement du vivant.

C’est devenu pour ceux qui possèdent une parcelle de savoir, un impératif moral et politique d’accompagner et encourager cette mobilisation salvatrice de la jeunesse, de chercher avec elle le plus grand nombre de réponses progressives et efficaces aux défis vitaux auxquels nous sommes désormais confrontés.

Depuis des décennies, la production du savoir est trop souvent financée par des intérêts privés purement mercantiles et les produits de la science sont majoritairement voués à alimenter le marché, à empoisonner les écosystèmes, mais aujourd’hui, c’est la vie sur terre qui est en jeu.

C’est pour cette raison que les scientifiques et universitaires, signataires de la motion, rompent avec leur devoir de réserve qu’ils se sont imposés jusqu’à présent et qu’ils soutiennent et rejoignent les enseignants comme les chercheurs qui s’engagent auprès de la jeunesse, en décidant de se joindre à la grève du 15 mars, pour éviter de rendre notre planète impropre à la vie.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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