À l’intérieur des terres, par exemple dans l’Yonne ou dans le Centre Val de Loire, les températures sous abris ont atteint, pendant des heures 13°C et 20°C au soleil, des fleurs sortent de partout, des près remplis de pâquerettes, les chats perdent leur duvet protecteur d’hiver, en ce début février on se croirait fin mars-début d’avril, au printemps.
Si ce phénomène est avant tout météorologique, son côté inquiétant est qu’il relève des mêmes tendances que les canicules précoces que nous avons connues en 2019, intensifiées par le réchauffement climatique.
La douceur est en principe causée par des courants d’air qui nous amènent de l’air tiède en provenance des Açores et de l’Atlantique subtropical, mais avec le réchauffement de la planète, globalement on a des masses d’air plus chaudes qu’avant, donc à situation météorologique égale, on a tendance à battre plus de records de douceur que par le passé, avant de devenir des canicules, de plus en plus longues et de plus en plus sévères.
Ce pic de douceur que nous venons de connaître est intervenu dans le contexte d’un hiver particulièrement doux, ainsi les mois de décembre et de janvier réunis constituent le deuxième début d’hiver le plus chaud depuis 1900, derrière le début d’hiver 2016-2016 selon les relevés de Météo-France.
Cette vague de douceur devrait s’arrêter au milieu de la semaine, associée à l’arrivée d’une tempête qui touchera plus particulièrement les Alpes et la Corse, avec des températures relativement élevées pour la saison.
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