Selon les données des notaires, les générations des personnes âgées de 25 à 39 ans, que l’on désigne par « millénial » investissent dans l’immobilier, pour se loger, au lieu de payer un loyer, les charges étant les mêmes, sauf le foncier et, selon la durée des remboursements les mensualités de celui-ci voisinent avec le montant du loyer, pour un logement identique.
La principale difficulté est de trouver un bien correcte vacant à acheter en centre-ville où les appartements corrects sont recherchés pour la location de très courte durée, la tendance et le fléau du moment, mais faciles à revendre.
L’âge moyen de premier achat immobilier est de 32 ans, contre 40 dans le passé et que le pic des d’acquisition se situe 25 et 30 ans, pour 41 % des acheteurs.
En réalisant ce premier achat, les jeunes savent qu’ils n’y resteront pas toute leur vie, s’ils ont envie d’être chez eux et veulent se constituer un patrimoine, constatent les notaires en discutant avec eux à l’occasion de ce premier achat.
Pour cette raison, la situation géographique et la nature du bien est importante pour les possibilités de la revente le moment venu, il faut y penser au moment de l’achat et pas être tenté de privilégier la proximité de son lieu de travail, pour ce premier achat.
Il faut dire que dans un contexte de taux d’intérêt historiquement bas, c’est avant tout pour des raisons financières que les jeunes font le choix de devenir propriétaire, de faire un investissement pérenne plutôt que de dépenser son argent en loyers, c’est le cas des deux tiers des acheteurs.
Pour un troisième tiers c’est le sentiment d’indépendance et la volonté d’aménager son logement, comme on le souhaite qui viennent juste après.
