Dépendance

Bien entendu, il semble normal qu’un membre de la famille ou une connaissance plus ou moins éloignée s’occupe d’un aïeul qui seul ne peut plus s’aider dans ses préoccupations quotidiennes.

Mais quand cela fait commerce, l’on dirait que cela fait comme une tache indélébile.

Bien sûr, il n’est pas anormal, étant donné le temps passé, et bien souvent à l’encontre d’une carrière méritante, qu’une juste rémunération soit donnée, surtout que pour l’aidé, un crédit d’impôts est accordé, ce qui amoindri la douleur en fin de mois.

Et, c’est juste, puisqu’ainsi sont évitées des journées et des journées d’hospitalisation évitant ainsi au trou de la sécu, qui paraît-il n’en est plus un, de devenir gouffre.

Pour l’aidant, aussi cela aide, d’autant plus s’il a succombé au charme forcé du chômage (merci qui ?) car ainsi il continue de cotiser pour sa future bonne vieille retraite et, accessoirement, touche un complément salarial tant il est vrai que les indemnités semblent parfois peau de chagrin.

C’est vrai qu’il existe pléthore de boutique, en toute franchise ou auto-entrepreneurial, permettant que circuit commercial se fasse et évitant de constater l’évidence : ces nouveaux emplois, comme ils disent, ne sont-ils pas tout simplement des emplois à rabais dont la seule issue possible est de toucher le salaire minimum à vie ce qui empêchera le moment venu d’avoir recours à ces pratiques, la pension n’y suffirait pas, et permettra ainsi la renaissance des sites hospitaliers lorsqu’ils auront trouvé la bonne équation économique.

Ainsi soit-il, la dépendance rend dépendant non pas ceux qui la supportent mais ceux qui la portent donnant, ainsi, blanc sein aux profiteurs de tous poils faisant croire qu’ils agissent pour le bien ; quoique, à y regarder de plus près, certes il ne s’agit pas du bien pour tous, mais du bien pour soi.

Cela ne fait pas de mal de se faire du bien, n’est-il pas ?

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