Demain nous serons tous mort… mais comment ?
« Demain nous serons tous mort » est extrait d’un des livres du Capital de Karl Marx, mais c’est un curieux de titre pour cet article et c’est pourtant une certitude.
Dès l’instant où nous venons au monde, il n’y a qu’une seule chose d’inévitable : nous mourrons un jour mais nous ne savons ni quand, ni comment !
Bien entendu, nous pouvons décider de l’instant de la fin et de comment, en se suicidant. Mais, je ne veux pas parler de cela.
Je veux parler du déroulement normal de la vie et de la mort… non prévisible. Même gravement malade, nous ne pouvons savoir à quel mort arrivera.
La mort fait partie de notre vie, mieux vaut qu’elle arrive le plus tard possible. Mais malheureusement, même des enfants meurent tous les jours.
La mort de Jean d’Ormesson est triste, mais il a eu une vie agréable (lui-même le reconnaissait) et 92 ans est un bel âge pour partir.
La mort n’est pas un sujet de conversé en occident, pourtant si on pose la question autour de soi « comment veux-tu mourir ? »
Personne (ou presque) ne dira d’une longue maladie. On peut imaginer les souffrances qu’a dû endurer Johnny Hallyday depuis des mois, subissant de lourds traitements sans résultats.
Vraiment, pas une fin enviable.
En apparté, Jean d’Ormesson nous quitte puis peu après Johnny Hallyday. Il y eu une autre conjonction de ce genre, il ya plus de 50 ans avec les décès d’Edith Piaf le 10 octobre 1963, puis le lendemain de Jean Cocteau !
Je me souviens de la réponse de Sœur Emmanuelle à une question d’un journaliste, à la fin de sa fin, elle approchait les 100 ans. Elle disait ne pas avoir peur de la peur, mais craindre le passage. Elle est décédée une quinzaine de jours avant son centième anniversaire durant son sommeil.
Certains estimeront qu’il préférerait avoir le temps de dire… ses dernières volontés à ses proches.
C’est que l’on peut lire dans la fable de La Fontaine, « Le Laboureur et ses Enfants ».
«… Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins… »
Deux possibilités, mais nous ne sommes pas maître de notre choix.
Il y a une autre question beaucoup plus complexe sur la mort, pas comment « voulez-vous », mais « Comment imaginez-vous que vous allez mourir ? »
Alors,… qu’en pensez-vous ?