Le décret sur l’indépendance énergétique américaine passe mal

En signant le décret de l’indépendance énergétique des États-Unis, Donald Trump a remis en cause le Clean Power Plan, le plan de l’énergie propre, l’une des mesures phare de Barack Obama, qui lui a permis de ratifier l’accord de Paris sur le climat et de s’engager sur un programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, compris entre 26 et 28 %.

Le Président Donald Trump, n’a jamais caché son climatoscepticisme et avait inscrit dans son programme, une fois élu, le retour des États-Unis aux errements du passé, à commencer par la sortie de son pays de l’accord de Paris, c’est ce qu’il n’a pas encore entamé.

L’association minière américaine a applaudi comme il fallait s’y attendre cette annonce, affirmant ainsi le sauvetage de 27 700 emplois de mineurs et de près de 100 000 emplois dans l’ensemble de la filière du charbon, mais c’est apparemment la seule réaction positive à l’initiative présidentielle, alors que les critiques pleuvent.

Au Congrès, l’opposition démocrate a dénoncé un texte qui démontre que le lobby des énergies fossiles est de retour aux affaires avec l’administration Trump.

Le géant pétrolier ExxonMobil a joint sa voix aux défenseurs de l’accord de Paris et demande à l’administration Trump de le respecter « comme un cadre efficace pour répondre aux risques du changement climatique », on ne peut pas espérer un meilleur défenseur du climat.

Dans une lettre adressée par le gouverneur démocrate de la Californie au directeur climatosceptique de l’Agence de l’environnement américain l’EPA, fraîchement nommé par Donald Trump, celui-ci s’insurge contre un cadeau fait aux pollueurs et avertit que la Californie ferait tout pour préserver ses normes actuelles, protéger la santé de son peuple et la stabilité de son, climat et, c’est une voix qui compte.

Le signal envoyé au reste de la communauté interrégionale, à vouloir sortir de l’accord de Paris ternirait, selon l’ancien émissaire Américain pour le climat l’image de l’Amérique.

Pour lui « ce serait vu de manière extrêmement négative dans le monde entier et il y aurait des dommages collatéraux au-delà du climat » ce qui est fort possible.

La signature de ce décret a créé un problème lourd de conséquences, en s’inscrivant dans un contexte de plus en plus difficile à gérer par l’administration mise en place par le président.

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