Bertrand Périer avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, est professeur à Sciences Po Paris et à HEC. Figure de proue de l’éloquence depuis le film À Voix Haute (2016), Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’éloquence et la rhétorique dont La parole est un sport de combat (JC Lattes, 2017)
Guillaume Prigent est délégué général du Club des juristes, premier think tank de droit, enseigne l’éloquence à Sciences Po et à l’École de guerre. II a cocréé l’émission « le Grand oral » sur France 2 et est l’auteur de Petit manuel de mauvaise foi (First, 2020) et Avoir raison avec Schopenhauer (Librio, 2017)
« … un refus de participer au débat public … l’ignorance des tenants et des aboutissants ». C’est ainsi qu’un tiers des Français pensent que voter ne sert pas à grand-chose. Et pourtant, la parole est au coeur de toutes les attentions : multiplication des concours d’éloquence, création du Grand Oral du baccalauréat, institution de la lecture comme “grande cause nationale”, succès inédit des films, émissions, livres, podcasts et formations qui lui sont consacrés.
Malgré le fait qu’il y a d’un côté un petit nombre qui participe à ces débats et de l’autre une grande masse qui se sent exclu, Guillaume Prigent et Bertrand Périer estiment que la discussion et la controverse sur lesquelles se sont construites nos démocraties demeurent fécondes pour lutter contre les embrigadements et les séparatismes. Parce que défendre des valeurs différentes n’interdit pas de nous parler. Parce que c’est du choc des pierres que naît l’étincelle.
Un ouvrage qui fait un état des lieux de ce monde communiquant mais pas pour tout le monde tout en nous donnant des pistes de réflexions pour qu’il en soit autrement, qu’un plus grand nombre participent à des débats, se sentent plus exclus.
Qu’ils en soient acteurs et pas uniquement spectateur, en s’ennuyant de ce rôle non participatif.
