De raison

Il a raison, l’impérieux impérial, mais il fallait y penser, heureusement qu’on l’a : pour le prix d’un, nous en avons deux. L’effet quiss pas cool.

D’un côté, il punit les démunis de l’être pas assez puisqu’il entend leur piquer 5€ par mois, pour lui c’est peu, pour d’autres c’est beaucoup.

Mais, malin, il a bien compris que son astuce de dire que c’est pas lui, mais l’autre ravi de la crèche avec sa courbe qui n’en fini pas, ne fonctionnait pas, alors ayant plus d’un tour astucieux dans son sac de grand voyageur, il confirme que ce n’est pas de sa faute si les vrais riches de propriétaires de biens immobiliers à louer s’enrichissent grassement sur le dos de locataires de toutes bourses y compris démunies.

Alors, il leur demande de baisser leur loyer du montant du surplus d’APL pris abusivement du haut de son trône acquis avec 12% d’accord de la population, si encore cette partie a bien tout compris du bonhomme.

Nous allons donc essayer de comprendre ce beau tour de bonneteau, il est spécialiste de cet art magique mais maléfique, d’un côté, il déclare que la courbe des loyers suit celle des APL, et il faut que cela cesse.

De l’autre bord dont il est friand, il demande aux propriétaires de suivre les capacités des locataires à avoir ou non droit à des APL réduites.

En somme, il est demandé, en vrac, à tout individu, bien dans sa peau, d’acheter un, ou plusieurs, selon ses capacités de bien-être, appartements avec réduction forte d’impôts sur 6 à 12 ans selon le bail d’emprisonnement choisi.

Il aura à subir : la crainte de payer un prix trop élevé d’un promoteur entend bien au minimum saisir une partie, ou tout, du privilège d’impôts.

Puis, il aura à subir la crainte d’avoir un locataire sur toute la période : à défaut, il perd ses droits durement acquis et devra rembourser aux impôts ce qu’il leur semblera comme mal acquis.

Puis, il craindra, l’heureux privilégié, le locataire indélicat trop heureux de ne pas payer son loyer ou d’arriver à mettre en état de ruine ou du moins inhabitable l’appartement pour renforcer l’économie active en permettant à des artisans, parfois aussi délicat que leur bienfaiteur, de soustraire quelques deniers à ce propriétaire qui constatera avec surprise la nullité du rendement de son bien.

Enfin, s’il veut s’en débarrasser, il devra trouver le vrai de marché pour s’en tirer ; et bonjour la plus-value.

A acheter, à louer, à vendre…

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