De l’art architectural

Qui se soucie de cette caste de privilégiés qui pollue, dans les faits, nos villes et villages ? Même les maires n’ont pas la main mise sur ces gens qui derrière leur bureau décident et veulent que l’horizon soit à la mesure de ce qu’ils croient.

Dans les faits de la réalité, ils dépendent de la culture. A ce titre ils se croient irréprochables, inatteignables.

Car, chacun sait qu’interdire l’art est un acte inadmissible de censure.

Et ces gens ont en plus l’audace de dire qu’ils sont les protecteurs du patrimoine architecturale en plus de se croire artiste.

Car, oui, il s’agit bien de ces gens appelés architecte de France qui décident du façonnage de votre cadre de vie.

Aucune concertation possible, ils savent tout et rien ne leur échappe.

Tenez, j’ai comme simple exemple, une certaine rue commerçante où toutes les enseignes, nouvelles ou voulant une rénovation, sont obligées de perdre leur âme pour revêtir celle de leur maître à penser.

Aucune alternative n’est possible.

Et ainsi, les pizzerias perdent les couleurs de l’Italie, les japonais gardent leur zénitude intériorisés, les libanais n’ont plus les couleurs vives du soleil et les coiffures se confondent avec les épiciers prenant exemple sur les bouchers.

Certes, pour défendre un cadre de vie, il ne faut pas faire n’importe quoi, mais dès lors que tout est bien fait en harmonie de couleurs sans enlever le « S », alors, il me semble, la vie est plus belle.

D’autant plus qu’étonnamment, ce sont des couleurs virant sur le gris voire le noir qui sont privilégiés comme une mauvaise annonce pas bonne.

Mais, là où c’est peut-être plus drôle, c’est de voir leur capacité à traiter des demandes semblables de manière dissemblable pour arriver au même résultat.

Et que dire de leur intérêt pour les seules façades sans regarder un instant les couleurs des boiseries ? Mais, pour cela, encore faudrait-il sortir de chez soi.

Mais, ils ne sont pas payés pour cela…

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