De façade

Ça me ferait bien rire d’entendre les nantis, à propos de la grève de la Sncf, se plaindre que l’on oublie les miséreux ; ceux qui sont contraints de prendre les transports ferroviaires que chaque jour fait leur peine..

Et pourtant pas un de dire que ce serait bien que les réformes ne constituent pas seulement à détruire les avantages des seuls salariés.

Réforme négative ou pas, le premier des collaborateurs de l’impérieux continuera de prendre des jets pour ses déplacements privé et peut-être les autres s’ils en ont eu autorisation.

Il faudrait peut-être expliquer simplement aux français, à qui l’on a démontrer l’efficacité de la concurrence en la matière et qui depuis 20 ans ne concerne que 10 % du trafic, pourquoi ‘on cherche un tel jeu de massacre si cela ne concerne en fait que 10 % des cheminots visés par une décision européenne d’une Europe des non peuples qui pourtant avait été rejetée à la majorité par les français en son temps ?

N’y a-t-il pas velléités de sabotage des hommes du rail de la part d’une droite libérale extrémiste jusqu’au-boutiste d’une volonté autiste ? Alors que le gouvernement, en suivant cela les précédents, ne tient pas ses engagements et devoirs d’actionnaire majoritaire, il préfère taper sur les salariés dont la réaction ne pourra vraiment les affecter que si les usagers en ont plein le dos de ne pas pouvoir être transportés normalement et leur fassent porter le chapeau pour leur enlever leurs œillères d’ânes bâtés.

Mais, vous êtes fortement invités à vous engager dans l’armée, c’est à peu près la dernière entreprise qui accepte, sur le papier de vous former sur votre temps de travail et la remise en question du statut n’est pas vraiment à l’ordre du jour malgré le tribut lourd que nous payons tous avec nos impôts sans que nous ayons notre mot à dire.

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