De façade

Que dire de cette phrase d’un journaleux sur une course cycliste belge : « personne n’est passée sans mal ».

Heureusement que le Peloton, lui, a bien compris qu’il valait mieux pour tous que tout le monde passe sans mal.

D’accord, il est facile de railler, mais lui est un pro diplômé pour débiter intelligemment des âneries alors pas de quartier.

C’est le lot de tout salarié d’entreprise.

Toutefois, il en est pas comme les autres, l’économie sociale ne doit jamais oublier que non seulement dans son appellation il y a social mais encore il n’y a pas capital et ça l’est.

Le social vise bien entendu sa destinée, son but, son objectif vers les clients qui seront appelés autrement pour différencier les chemins bien que cela ne soit plus vraiment vrai à ce jour.

Pourtant, le fait d’appeler ceux pour qui le service, le produit est rendu sociétaire, bénéficiaire, etc.

, n’est pas réducteur mais au contraire porteur d’exigence supérieure.

Le client participe malgré lui au seul objectif d’enrichissement des actionnaires via, si tout est conforme, le bénéfice financier de l’entreprise.

Le sociétaire, bénéficiaire, etc.

participe à donner du sens à la vie humaine, sociétale.

Les premiers s’arrête à la seule qualité, satisfaction du besoin primaire, le deuxième reste solidaire, est suivi par une entité humaine dont son seul capital est l’humain.

Les partis politiques, comme les autres associations sont de l’économie sociale.

Il est donc inadmissible que quelque soit les divergences, un individu soit sèchement viré comme l’a été la vice présidente du parti de droite extrême.

Son seul crime est celui de lèse majesté, l’impensable acte dans les coulisses du pouvoir.

N’étant pas de son bord, je pourrais m’en réjouir d’être hors.

Mais non, car il n’est pas certain que le comportement ailleurs soit plus humain.

Et dès lors, l’on se demande bien comment des types, des femmes peuvent conduire un pays une fois élu et emmené ses citoyens vers un meilleur nous…

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