De bonne conduite, c’est pratique
Tous les rejetons des grandes écoles n’ayant pû se recaser dans les états-majors des grandes entreprises privées, se retrouvent sur les bancs au premier rang de nos grandes administrations publiques.
Et, comme les écoles sont bonnes, les têtes de ces garnements sont bien faites.
Tout est présent pour ravir les parents, grands parents et beaux-parents.
Toutefois, sommes-nous souvent étonnés par les failles du système que l’on peut malheureusement constater à nos dépends : imbroglio, labyrinthe, notes de services contrevenant à des textes de loi pourtant suivi de décret d’application et la liste est longue de tout ces obstacles nous empêchant d’avoir une vraie justice démocratique.
Mais, tout n’est pas perdu.
Si vous avez du temps, si vous avez de l’argent, vous pouvez faire renverser un chemin que l’on croyait pourtant inextricable.
Encore une fois, le Conseil d’État a fait son œuvre.
Dans une récente décision, il a considéré valable un stage de reprise de points dont ceux-ci, si le retrait avait été légalement évoqué, signifiait la perte pure et simple du précieux sésame à conduire.
De manière dilettante, se fichant complètement de l’efficacité devant l’administré qui certes n’est pas un client, mais certainement encore moins un patient, l’administration se contentait d’une simple lettre postale pour informer la personne de la sanction pesant sur elle.
Et, ce n’est que lorsqu’elle aura décidé de faire qu’elle envoie par la suite une belle lettre recommandée confirmant le retrait et l’obligation du dépôt de carton rose.
Mais, cette dernière n’a plus lieu d’être, si le prétendu délinquant a entre temps passé brillamment les obligations légales d’un stage de récupération de points.
C’est dommage pour les studieux agents qui ont œuvré en toute bonne foi de suivre les belles procédures engagées par leur bataillon de petits et grand chefs comme j’suis brillant.
Mais, certain que cette mésaventure aura permis de trouver une belle occasion de simplifier la marche à suivre pour retirer drastiquement et plus rapidement un permis qui s’est avéré de mauvaise conduite.