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Dans le Béarn les ourses slovènes Clavérina et Sorita se portent bien

Depuis leur lâcher, elles ont parcouru chacune 500 km, elles sont en bonne santé et dorment au fond de leur tanière dans un lieu gardé secret, pour ne pas être dérangé par des fâcheux.

L’Office national de la chasse et de la faune sauvage, l’ONCFS qui veille sur elles, a mis en ligne, le 18 décembre, une première vidéo de l’ourse Sorita, captée fin octobre sur le territoire béarnais du parc national des Pyrénées et c’est la distance parcourue, depuis le début d’octobre, qui atteste la bonne santé de ces deux ourses, affirme l’ONCFS, dans un communiqué.

Clavérina, « l’héritière qui détient les clés » en Béarnais, était la première ourse à fouler le sol béarnais depuis une décennie » Sorita sa petite sœur l’avait rejointe le 5 octobre, hélitreuillée elle aussi, sous les regards furieux de certains opposants, bergers ou élus, des vallées d’Aspe et d’Ossau.

A la mi-octobre, plusieurs dizaines de chasseurs et d’éleveurs étaient montés vers la cabane de Sesques, dans la zone où Sorita avait été lâchée pour une battue, destinée à lui faire peur.

Ces deux derniers lâchés ont pour objet de préserver une population considérée en danger dans les Pyrénées, une population, usine estimée à 43 animaux en 2018, après réintroduction en 1996 et 2006, mais pas encore compète viable et nécessitant un renforcement sur le plan quantitatif et qualitatif, c’est-à-dire leur qualité génétique.

Les spéculations, afin de savoir si les deux ourses vont donner des naissances en janvier ou en février vont bon train, les éleveurs en sont persuadés, comme l’Agence forestière slovène, alors que pour l’ONCFS, il est impossible, à ce stade de le savoir avec certitude, alors que l’on sera fixé au printemps.

Elles peuvent donner naissance à un ou trois oursons, pesant chacun 300 grammes, qui passent les trois premiers mois de leur vie avec leur mère, dans la tanière, alors attendons le printemps, pour savoir, s‘il y a ou non des oursons dès cette année.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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