Elle a pour objet : « évolution du taux de la contribution sociale généralisée » ce qui est inquiétant pour l’avenir, car quand un prélèvement peut évoluer, on sait à quoi s’en tenir.
Suit une bonne nouvelle, la hausse du taux de la CSG, qui passe de 6,60 % à 8,30 %, soit 1,70 % de plus, sera intégralement déductible du revenu imposable, donc pour la première fois en 2019.
Ainsi, on ne paiera pas l’impôt sur un revenu que l’on n’aura pas touché.
Je me demande à qui nous devons cette mesure généreuse, certainement pas au président de la République, qui dans sa longue allocution de fin d’année, de 17 minutes, n’a pas eu un seul mot pour les retraités, faute de pouvoir leur promettre autre chose que le blocage de leur maigre pension par l’État, une année de plus, en 2018.
C’est peut-être son épouse qui a parlé, en notre faveur.
La lettre circulaire rappelle qu’en plus de la CSG, les retraites sont soumises à deux autres prélèvements, la contribution pour le remboursement de la dette sociale, la CRDS de 0,50 % et la contribution de solidarité pour l’autonomie, la Casa de 0,30 %, dont les personnes dépendantes attendent encore les retombées, soit en tout 9,10 % à prélever désormais.
Elle ne mentionne pas, à partir de quel montant, la hausse de la CSG, pardon son évolution, s’appliquera.
Cependant le nouveau taux des prélèvements sera appliqué automatiquement, nous rassure-t-on, à nos retraites à compter de la mensualité de janvier, versée en février, nous n’avons donc pas de soucis à nous en faire.
Par cette lettre circulaire, personnalisée, signée Le Directeur, sans mentionner de nom, on nous présente les « sincères salutations » de l’Assurance Retraite … quelle considération.