Covid-19 et l’impossibilité de se projeter

A discuter avec les uns et les autres, à lire nombre de contributions sur les réseaux sociaux, on en arrive à la conclusion que le problème ce n’est pas ce coronavirus, le SARS-CoV-2.

Nous avons été confinés au printemps, puis déconfinés avec des contraintes, tel que le port du masque, nous sommes reconfinés (pour combien de temps).

On nous annonce que des vaccins sont au point (ou presque) que la production va pouvoir commencer et dans la foulée la vaccination. D’un autre côté, l’OMS indique que malgré un ou des vaccins ce virus restera actif au moins toute l’année 2021.

Nos gouvernants prennent des décisions au fur et à mesure, pourraient-ils faire autrement, ils doivent évoluer au fil de l’évolution de l’épidémie.

Résultat, on ne sait pas où on va, nous n’arrivons à nous projeter, à faire des projets.

Il n’y a pas si longtemps, l’an dernier mi-novembre presque tout le monde savait où passer les fêtes de d’année. Aujourd’hui ce n’est pas le cas. Et certains avaient même, des projets de vacances de printemps, sans parler des grandes vacances d’été.

Aujourd’hui, ce n’est plus possible. Aujourd’hui mi-novembre, pourra-t-on partir à noël ? Des repas de famille pourront-ils être organisés ?

Mais, en soi, ce n’est pas grave.

Ce qui est le plus problématique, qui semble perturber le plus, est l’impossibilité de se projeter.

Un condamné à de la prison (s’il se comporte bien et sans remise de peine) va pouvoir cocher chaque jour qui le rapproche de la liberté. Qu’il est 1 an ou 10 ans de prison, il connaît la date de fin.

Avec la Covid-19 nous ne connaissons pas cette date, car elle n’existe pas. C’est un jour sans fin, qui se terminera un jour … mais quand.

Aujourd’hui, il faut apprécier chaque jour, le prendre comme il est. Ne pas faire de projet, c’est le risque de la déception.

Et un matin, nous nous réveillerons et la Covid-19 fera partie du passé. Nous pourrons à nouveau faire des projets.

Quitter la version mobile