vous avez sans doute vu et entendu comme le mise en ligne de mots que je suis, la pub d’un assureur mondial.
Celle-ci se décline en deux spots d’un membre d’une famille qui éclate tout d’un geste insensé.
Et l’idée est qu’il n’y a pas de stress lorsque l’on est bien assuré.
L’un deux ne pose pas trop question.
Fier comme un coq français, le fils à famille passe la tondeuse auto-portée à gazon sur l’allée remplie de cailloux.
Et que font les vilains cailloux fâcheusement dispersés par la la lame rotative ? Ils vont dégringoler en miettes les belles baies vitrées d’une façade devenue d’un coup, d’un seul, nettement moins attrayante.
Le reste de la famille s’esclaffe de voir ce déjà adulte continuer à faire le zouave comme lorsqu’il était gamin.
C’est bien vrai que en l’espèce, les dommages seront pris en charge au titre de la garantie Bris de Glaces.
Mais, attention à deux points : la surface des baies entre-t-elle bien dans le risque assurable ? Certaines assurances exclues à partir d’une certaine surface vitrée.
Pour être, alors couvert correctement, il aurait fallu le déclarer à l’origine et accepter de payer le complément d’assurances inévitable.
Et, notons que les dégâts ont pour origine l’action maladroite d’une membre de la famille.
Qui dit que l’assureur ne se retournera pas contre ce dernier pour récupérer le préjudice subi ? Bon, ok, c’est d’accord, si l’enfant est mineur, il est sous la responsabilité des parents.
L’assureur n’aura que ses yeux pour pleurer.
Si l’enfant est majeur, il faudra bien veiller à ce qu’il vit traditionnellement sous le toits desdits parents.
Et la franchise, avant de rigoler, la famille est-elle informée ? Le deuxième point est plus explicite.
D’une boule de pétanque le mari casse, en carambolage de billard français, le pare-brise du véhicule stationnement à côté.
Voyez-vous ce que je veux vous dire ?
