COP 21 et circulation bloquée les 29 et 30 novembre

PériphériqueJe ne vais pas critiquer la COP 21, bien je trouve que c’est primordial que des décisions soient prises pour notre planète.

Je suis accrédité, en tant que journaliste, et je vous raconterai durant les 2 semaines, ce qui se passe sur place (mais, je ne vais pas y passer les presque 2 semaines) : mes comptes rendus seront publiés – principalement – sur un site professionnel RiskAssur (https://www.riskassur-hebdo.com) et certains – ici – sur Notre-Siècle.

Mais, il y a des moments où je ne comprends pas les organisateurs.

La COP 21 a lieu en proche banlieue parisienne, sur le site de l’aéroport du Bourget, du 30 novembre au 11 décembre. Il est clair que cet événement va perturber la vie de tous les jours des Franciliens.

Et encore plus, durant la présence, des presque 150 chefs d’États, du Dimanche au Lundi, pour repartir Lundi. Surtout que la France est en état d’urgence après les terribles attentats du 13 novembre.

Il ne fallait décaler les dates de la COP 21, cela aurait été un aveu d’impuissance face à ces cinglés de Daech et leur montrer qu’ils avaient une influence sur notre mode vie.

De toutes les manières, même sans les attentats que nous avons subis, des mesures de protection exceptionnelles étaient à prendre, durant la COP 21 et surtout lors de la venue des chefs d’États.

Mais, il y a des choses que je ne comprends pas dans l’organisation de la venue des chefs d’États.

Nous avons 2 grands aéroports autour de Paris, au Nord (Roissy) et au Sud (Orly). La COP 21 a lieu de la Capital.

Faire poser des avions à Orly n’a aucun sens, cela oblige à bloquer un bout de la A6, puis du périphérique. Et le tout 2 fois, pour l’arrivée, puis le départ des chefs d’États.

En plus, le périphérique est un endroit dangereux, une sorte de canyon urbain où une attaque est toujours possible et les assaillis se trouveraient bloqués sans possibilité de dégager. (un peu comme dans les westerns où les Indiens attendaient que les cow-boys passent dans un canyon pour leur tomber dessus).

Encore, si bloquer la A6 et le périphérique épargnaient le Nord de la région parisienne, même pas, puisque la A1 entre Paris et Roissy est également fermée.

Il fallait faire se poser tous les avions à Roissy.

Pourquoi bloquer, dans Paris, la voie sur berge allant jusqu’à la Concorde, probablement pour permettre d’aller à l’Élysée. Il aurait été plus judicieux que le Président Hollande, déplace son bureau, par exemple à La Lanterne (il paraît que c’est endroit très confortable, c’est que disait Nicolas Sarkozy).

J’ai l’impression que l’organisation de l’arrivée et du départ des chefs d’État a été faite sans se préoccuper des Franciliens.

Là, Dimanche 30 novembre et Lundi 1er décembre, Paris intra-muros, le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest sont bloqués. Alors qu’avec un minimum de bon sens, il était possible de ne bloquer que le Nord de la région parisienne.

J’ai assisté à une chose curieuse, mais je suppose que ce n’est pas la seule, vers 14h30 sur le dernier tronçon d’autoroute A6, à moins de 15 km de Paris, des camionnettes de la DRI équipé de grosses flèches lumineuses pour faire passer la circulation de 3 à 1 file. Cela a créé un embouteillage, mais de courte durée (il n’y avait que peu de circulation). J’ai pensé que l’on nous faisait passer sur 1 file jusqu’à Paris, et bien non, 2 ou 300 mètres après être passé sur 1 voies, retour sur 3 voies de manière tout fait normale jusqu’à la Capitale. Je ne comprends l’intérêt de cette opération.

Dès Mardi, les chefs d’États seront reparties, la vie reprendra son court en Ile de France et la COP 21 pourra se dérouler normalement.

Espérons que tout cela serve à quelque chose, que la COP 21 n’accouchera pas d’une souris.

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