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Les contribuables sont les vaches à lait des gouvernements qui se suivent

Certes, les citoyens d’un pays doivent voir prélevés sur leurs revenus les frais de fonctionnements et le coût des investissements de leur pays, mais la bonne gestion veut que le train de vie de celui-ci, soit en rapport avec le leur.

Si ce n’est pas le cas, on dit que l’impôt tue l’impôt, ce qui se traduit par l’expatriation des plus riche et la fraude fiscal.

Une fois cette spirale enclenchée, les gouvernants, confrontés à des déficits budgétaires croissants, faisaient marcher les machines à billets, que la monnaie unique, qui leur échappe, ne permet plus, ce qui nous met à l’abri des inflations galopantes du passé, mais pas à la baisse du pouvoir d’achat.

En effet, chaque pays adhérant à l’euro doit observer une discipline budgétaire qui l’oblige, faute de réduire les dépenses, d’augmenter    les prélèvements sur le pouvoir d’achat.

Ceux qui nous gouvernent actuellement, n’arrivent même plus à calculer le montant de leurs manipulations fiscales ainsi, là où ils annoncent pour 2018 une baisse de 1,8 milliard d’Euros, L’INSEE qui tient nos statistiques, y voit une hausse de 4,5 milliards d’euros, en déduisant des augmentations, des allégements.

C’est compliqué car notre système fiscal est pire qu’une usine à gaz et qu’il faudra attendre le rapport de la Cour des Comptes, pour y savoir ce qui s’est passé.

Selon COE Rexecode, un institut proche du grand patronat, la hausse de la fiscalité des familles a été violente, du fait notamment de la baisse du coefficient familial ; durant les années 2011, 2012 et 2013, qui s’est traduite par une hausse des prélèvements de 54,2 milliards d’euros et explique la chute successive des maisons Sarkozy et Hollande.

Il est trop tôt de parler des réformes annoncées par la législature Macron, qui d’après ce que l’on sait, doit entraîner d’ici 2022 une baisse moyenne du pouvoir d’achat de 0,2 %, du fait de la fiscalité verte, de la hausse de la CSG de 1,7 %, principalement à la charge des retraités et du maintien, pour 20 % des ménages les plus aisés de la taxe d’habitation.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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