Commercialisation de produits retirés de la vente

Depuis des mois, à cause d’une contamination, les boîtes de lait infantile Lactalis ont été retirées de la vente.

Or, certains supermarchés ont continué à en vendre.

Je crois que cela soulève plusieurs problèmes.

Bien entendu du côté des « commerçants » qui ont continué à vendre un produit impropre à la consommation et retiré de la vente. Concernant le lait Lactalis, l’information est sur la place publique et même les gens n’ayant pas de jeunes enfants en ont forcément entendu parler. Ces grandes surfaces ne peuvent pas se retrancher derrière une « je ne savais pas ».

Mais cela démontre, qu’en tant que client de ces grandes surfaces, on ne peut pas remplir son caddie les yeux fermés.

Comme beaucoup, pour des raisons de facilité, nous faisons nos courses pour la semaine dans une grande surface.

Sans être paranoïaque, on ne peut pas se contenter de prendre les produits et les mettre dans son caddie.

Ça prend quelques secondes, mais pour les produits frais il faut impérativement vérifier la DLC (Date limite de consommation). Combien de fois suis-je tombé sur des produits périmés où à la limite de l’être (à 1 jour près).

Bien entendu, on peut consommer certains produits dont la DLC est dépassée. Mais, le commerçant doit nous vendre des produits dont la DLC n’est pas dépassée.

Ce sont des ratés dans la gestion des rayons… c’est humain.

Concernant le lait Lactalis, je ne comprends pas les consommateurs qui en ont acheté après l’annonce du retrait. L’information a tellement circulé que personne ne pouvait l’ignorer.

J’aurai un bébé, je n’achèterai pas cette marque en ce moment, même si elle est en rayon de mon supermarché. Tant que je n’ai pas lu que la commercialisation de ce produit était à nouveau autorisée. Et encore, je serai méfiant et je vérifierai les numéros de lots au moment de l’achat.

C’est une double faute.

Cela prouve, une fois encore, que les consommateurs ne doivent jamais faire une confiance sans limite. Qu’il faut vérifier ce que l’on achète. Même si faire ses courses au supermarché est plus souvent une contrainte qu’un plaisir.

Quitter la version mobile