Comme d’habitude

Il avait coutume de le dire, du moins le chanter « Comme d’habitude ».

Entendu d’un ancien premier qui avait démissionné pour être nouveau premier élu dans une primaire mal annoncée.

Comme d’habitude, s’il tout avait fonctionné comme prévu par lui et ses pairs, il aurait chanté les louanges démocratiques qui l’auraient amené à porter haut le sonotone sociale démocratie comme ils disent.

Mais, voilà, ils t’aiment plus et te voilà à la rue.

Pauvre Chanteclerc qui se croyait au-dessus du fumier…

Et, tout d’un coup, il nous refait le coup d’une certaine élection : les électeurs n’ont rien compris.

Peut-être que la question a été mal posée, mais, dans tous les cas, la réponse est mauvaise.

Circulez, démocratiquement, vous êtes représentés par des gens bien (pas dit ordinaires) qui vont se charger de prendre sur eux la bonne décision puisqu’ils avaient déjà tout compris avant même de s’être posé la question.

En conséquence, le parti étant ce qu’il est, et pas question d’en partir – qui c’est qui a ciré les pompes des plus grands que lui ? – il sera décidé de donner son aval à l’autre vassal qui a pris un autre chemin pour un autre destin ; l’espoir fait bien vivre.

Ben oui, quoi, c’est dit : « le parti est un parti de réforme, pas de rupture ».

Comme d’habitude, tailler des croupières dans les bas revenus n’est pas de rupture avec ceux qui en bénéficient, dont acte.

Comme d’habitude, pour ces gens-là, monsieur (troisième chanteur mit en avant, mieux que la Marseillaise) une bonne réforme est celle qui se fait dans la douleur avec un mal durable pour les dommages collatéraux.

Comme d’habitude, trouver des solutions pour que la croissance continue du Pib puisse profiter directement dans les assiettes de tous c’est être de rupture avec la classe dominante.

Comme d’habitude braves gens, vous n’aurez jamais le lundi au soleil.

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