Mais, Pierre n’est pas que Pierre, le jour où il décide de se nommer William, le jour où il veut changer de vie, se donner un nouveau départ.
Même en ayant 2 prénoms, ce pourrait être une vie standard ou banale, au choix, sauf que Pierre/William porte la poisse, ceux qui l’approchent… se suicident. Mais, je n’en dirais pas plus, dans ce type de roman, trop en dire gâche le plaisir du lecteur.
Une curiosité, le roman est écrit… à l’envers, on commence par le chapitre 39 pour terminer par le chapitre 1, mais Maxime Chattam nous prévient dans le préambule.
J’ajouterai juste, que bien que classé en roman noir, il ne manque pas – par moments – d’humour (cynique et grinçant), de bonne humeur et même d’érotisme.
On est en permanence dans l’accélération, le ralentissement, comme j’ai déjà écrit, c’est déroutant et plutôt surprenant. Ce qui fait qu’en, par exemple, 1 heure de lecture, on ne sait pas combien de pages on va lire, ça dépend du rythme de l’écriture.
À la fin de la lecture, je me demande se s’est véritablement à classer dans les « romans noirs », bien entendu, il y a des morts, mais rien de glauque comme un roman noir, on frôle plutôt le roman fantastique.
C’est un roman noir/fantastique, en tous les cas Pierre ou William mérite à être connu, au fil des pages on veut savoir la suite. Le coma des mortels ne fait pas partie de ces romans que l’on va abandonner avant le clap final, la dernière page, on veut connaître la suite (ou plutôt « l’avant », l’auteur commence par la fin pour arriver au début). Mais, ce n’est pas non plus le roman où on se dit, à la fin de la dernière page « dommage c’est déjà fini ».
Je n’avais jamais rien lu de Maxime Chattam, et après la lecture de « Le coma des mortels », je comprends le succès qu’il rencontre. Son style est particulier et prenant.
Pour vous procurer « Le coma des mortels », cliquez ICI