Civilités d’une bonne vieille démocratie
Le gouvernement tente de prendre des mesures de comptages spécifiques pour faire cache cache à sa future débâcle électorale annoncée.
Sur le terrain, les futures municipales continuent leur train train infernal de bonnes manières.
Comme il faut les regarder ces colleurs d’affiches attendant leur tour pour apposer le panneau de leur star sur l’icône de leurs rivaux.
Et dire, du moins dans ma commune, que les deux prétendants sont du même camps adoubés par l’ancien maire avec qui ils ont tant travaillé.
Quand je dis adoubé cela veut dire que le vieux maire sortant aux x mandats n’a pas choisi, afin d’être certain de terminer en sa beauté de majesté d’un royaume n’ayant aucun besoin de cela.
Mais, on lui saura gré d’être parti avant un mauvais dernier tour comme il l’avait déjà fait sur son ancien mandat de député.
Espérons que le remplaçant sera meilleur.
Le second de cordée gouvernemental se retourne en son ancienne ville pour y trouver un havre de paix.
Mais sa politique n’ayant pas plu jusqu’ici, il aura fort à faire pour redevenir roi en sa patrie qu’il considère à lui.
Avant, après une grève, l’employeur acceptait la déduction des journées non travaillées étalée dans le temps.
Ce qui permettait de continuer à vivre correctement avec ses idées bien placées.
Mais, c’était avant.
Désormais, dans une démocratie bien comprise par l’illuminé en ce qu’il croit être son royaume, ce n’est plus.
Les journées de grève sont défalquées en une seule fois, sans prévenir et tant pis pour les difficultés engrangées.
Les salariés concernés n’avaient qu’à exprimer sagement, dans la bienséance, leurs idées qu’ils auraient du assouplir ; tant pis pour eux.
C’était vraiment mieux avant quand on ne favorisait pas à ce point les riches, les hommes de pouvoir et les patrons.
Démocratie autoritaire pour le petit peuple, démocratie libérale pour ceux qui pensent être puissant à vie…