Citoyens fichés

A en croire les bonnes paroles saintes de nos gouvernements, toutes les actions ont visé la lutte sur la Covid19.

Bonnes âmes, dormez tranquilles, rien de nouveau n’a frappé à l’Ouest de votre nid douillet.

Pourtant, sans y prendre garde, d’après un décret signé en février 2020, les forces de l’ordre censés respecter votre vie peuvent noter des renseignements vous concernant à chaque contrôle.

Bien sur, il est certain qu’il est indispensable de ficher les fous de voyous pris la main dans leur pot d’herbe à fumer personnel et tant pis si dans les pays voisins, il est reconnu de fumer cette plante ne tue pas et calme beaucoup de pathologies.

Mais, est-il vraiment nécessaire, utile, de noter sur les beaux joujoux numériques désormais à disposition pour ficher sur 20 ans l’orientation sexuelle, la race ou autres indications de la vie privée qui peuvent désormais être su par tout le monde mondain de celui de terrain à celui qui se délectera de ces info pour faire aller dans leur bons sens leurs contemporains.

Évidemment, la Cnil qui ne sert pas à grand-chose a validé le système puisqu’elle a assorti la chose d’un “en cas de nécessité absolue” et le citoyen lambda n’a aucun souci à se faire s’il ne se sent pas concerné par ces fichiers qui l’enserrent de plus en plus dans une prison dorée.

Au fait, comme indiqué ailleurs, à force de ficher tous ceux que l’on nomme « déviants », ceux qui se croient « normaux » risquent forts d’être très rapidement repérable et pas forcément pour leur tranquillité.

Mais certains ne veulent pas se laisser faire.

Ils ont déposé un recours à la plus haute chambre administrative.

Nous verrons bien si la tendance est de continuer à marcher de moins en moins libre dans un État policier.

Au fait, rappelez-vous les dommages occasionnés en écoutant trop les responsables de la santé : ils aiment bien voir mourir des gens bien portants.

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