Les villages, les villes sont évacuées, Pripyat est à 3 km de la centrale, elle héberge le personnel qui y travaille et leurs familles. La ville comptait plus de 50 000 habitants au moment de la catastrophe.
Aurélien Ducoudray a eu l’idée de Les chiens de Pripyat à la lecture d’un ouvrage de Swetlana Alesksievitch (La Supplication) où elle décrit l’après Tchernobyl. Et l’un des passages aborde de tuer – pour des raisons sanitaires – les chiens restés dans la région.
L’histoire se passe à Pripyat, une ville fantôme, où les chasseurs sont payés 30 roubles par chiens abattus.
Puis, nous sommes entraînés avec les chasseurs dans Pripyat, au fil des pages nous croiserons des personnages extraordinaires, dont un groupe d’enfants survivants qui se cachent dans les sous-sols de la ville.
J’avais eu l’occasion de voir des photos de Pripyat, notamment de ses autos tamponneuses abandonnées, y retourner au travers de ce livre donne une autre image de cette ville, abandonnée… mais vivantes.
Malgré ce qu’avait dit, avant la catastrophe, l’académicien Russe, Anatoli Alexandrov « Nos centrales nucléaires ne présentent aucun risque. On pourrait les construire même sur la place Rouge. Elles sont plus sûres que nos samovars » l’impossible est arrivée Tchernobyl a explosée.
Les chiens de Prirayt, un livre passionnant en textes et en dessins, pour se plonger dans la vie d’une ville fantôme pas comme les autres.
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