C’était mais ce n’est plus

Les soignants ne seraient pas des citoyens comme les autres. Ils ont été adulés lors des premiers temps de la Covid.

Ils ont du, continuent à faire face malgré leurs conditions de travail.

Salaires qui ne sont pas à la hauteur de la vérité du travail.

Heures supplémentaires non réglées, vacances non prises malgré le remous des promesses qui semblent ne pas être tenues au niveau d’un Ségur insécure.

On les réquisitionne à l’envi.

On leur a même demandé de venir travailler atteinte de la Covid.

Mais maintenant, on leur dit vaccination obligatoire, circulez venez vous faire piquer.

La grande kermesse paysanne n’a pu se tenir, mais les soignants sont plus mal traités que le bétail.

Ils sont désormais les indésirables.

On veut leur mettre sur le dos les maux de l’hôpital qui disparaîtraient s’ils se faisaient toutes et tous piquer.

Or, les-dit(e)s veulent bien mais ils-elles veulent l’autre vaccin avec un taux de réussite plus serein et moins de complications post piqûre.

Comment se fait-il que les médecins en chef n’arrivent pas à convaincre leurs équipes ? Serai-t’il possible qu’en ces lieux, que l’on dit hospitaliers, le lien managérial ait été rompu ? L’on sent bien la tension marcher à grands pas en vue des élections futures.

La bagarre qui était sous-marine jusqu’alors se développe en plein grâce à l’initiative de la deuxième chambre haute.

Celle-ci a revu en totalité le fameux article qui faisait rage sur la défense de l’identité des forces de l’ordre.

Sous réserve d’éviter à la 1ère  chambre un véritable couac de retour en boomerang, la réécriture s’est faite dans un sens partisan ? Lorsque l’on sait que l’une et l’autre ont une majorité qui s’affronte dans les couloirs, on savoure le propos de l’excuse tenue.

Mais, il est vrai que le tout en même temps quoiqu’il en coûte au gouvernement donne un exemple à suivre…

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