C’était maintenant pour le futur

C’était un monde en folie.

Il y avait depuis longtemps déjà guerre en 1 continent des plus pauvres.

Mais, sans jamais y laisser faire, les grandes puissances y faisaient leurs affaires.

Ce qui ne les gênaient guère.

Certains même osaient qu’un monde en mouvement était bon pour eux.

Chacun espérant être en première place de la reconstruction.

Car comme chacun sait, après la pluie le beau temps.

Cela me rappelle un temps très éloigné d’un jeune de 20 ans qui était parti électricien dans cette corne dite abondante.

Deux plus tard, il en est revenu.

Riche d’une histoire, mais surtout d’un petit capital financier qu’il a pu dépenser à gogo pour bien se faire voir au pays natal.

Pourtant un goût amer car il avait conscience que l’installation qu’il a contribué à faire ne sera jamais utilisé faute de professionnels restés sur place.

Mais, un potentat du cru était ravi de s’être fait moussé d’avoir bien dépensé les subventions internationales sans oublier d’en croquer un peu beaucoup ; c’était déjà le ruissellement tant vanté par les bénis bénis du capitalisme libéré.

Mais ces gens là en veulent plus, aussi en dehors des escarmouches sans cesse renouvelées sur les petites fratries de gens qui ne comprennent rien aux frontières obligées, d’autres guerres se dévoilent.

Cela fait désordre sur le papier.

Mais pour les joueurs de Go c’est absolument génial.

Les cartes seront redistribuées pour que continuent le pillage des populations.

Ainsi, la croissance,  après une période de disette bien utile pour ne pas être trop gras, va renaître de ses cendres.

Et tant pis si les vrais besoins planétaires sont ailleurs et non pas dans ce jeu de missiles à trois qui font rire jaune.

Le vrai besoin est exprimé par ces jeunes qui n’en peuvent plus d’avoir conscience du réchauffement.

Aussi s’échauffent-ils dans des actions qui n’ont ni queue ni tête, sans jamais vraiment laisser percevoir ce qu’ils veulent faire pour que demain soit meilleur, voire beau.

Quitter la version mobile