Et c’était des erreurs de casting ?

Le comportement des électeurs dans le secret des isoloirs est toujours surprenant, mais tout cela peut donner des résultats inattendus.

C’est Donald Trump aux États, alors tous les sondages donnaient Hillary Clinton largement gagnante. Mais tomber les États-Unis et revenons de ce côté de l’Atlantique, en France.

La primaire de la droite et du centre est terminée et celle de la gauche commence mais pour une campagne très courte.

L’élection de François Fillon pour représenter la droite a été surprenante, voilà un candidat qui sort de nulle part, à part avoir été le collaborateur (au poste de Premier ministre) de Nicolas Sarkozy, il n’a jamais vraiment brillé.

Et pourtant il a été élu haut la main au deuxième tour de la primaire, avec un résultat admirable au premier tour.

Que s’est passé ?

Très simple, un rejet total de l’ancien président, Nicolas Sarkozy et un refus de Alain Juppé (trop vieux, trop « droit dans ses bottes »). Et c’est François Fillon qui en a bénéficié, grâce à des votes contre.

Résultat, il a été très bien élu, mais il descend dans l’opinion publique (bien que les sondages ne veuillent pas dire grand-chose).

Un candidat par défaut, il fallait en faire sortir un des urnes, mais en fin de compte une erreur de casting.

Et à gauche, on risque de trouver le même phénomène, et celle ou celui qui sortira des urnes, aura gagné parce qu’il a moins d’électeurs contre lui que les autres candidats. Ça sera encore une erreur de casting.

D’erreur de casting, en erreur de casting où va-t-on ?

Pour qui les électeurs, cette fois pour la vraie élection du président de la République vont-ils voter ?

À force de voter contre aux élections primaires set d’envoyer des candidats qui en fin de compte ne sont pas choisis positivement mais négativement, tout est possible, et on peut se retrouver avec un second tour improbable, tel que Macron / Le Pen.

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