C’est vraiment la période des vacances et à Paris… ça se voit

paris2007Au risque de me faire critiquer, je vais faire une crise de « parisianisme aiguë » et ça ne se soigne pas.

Je suis parisien et j’habite à Paris intra-muros, dans cette ville, il y a, à partir du 15 juillet des éléments qui ne trompent pas et qui montrent que nous sommes véritablement dans la période des vacances d’été.

Jusqu’à la mi-juillet la ville fonctionne au rythme normal, il n’y a rien de visible, même si les premiers juillettistes ont déjà pris la route des grandes vacances.

Mais, dès le lendemain du 14 juillet, ça y est Paris prend son allure des vacances d’été.

Ce n’est pas la présence des touristes, il y en a toute l’année. Par exemple sous les pieds de la Tour Eiffel, hiver comme été, sauf s’il pleut ou s’il neige vraiment trop, le nombre de touristes au mètre carré est toujours le même. Et oui, ils viennent du monde entier et il y a toujours des régions qui sont en vacances.

Dès le 16 juillet, en dehors des touristes, Paris se vide. La circulation est plus fluide, ce qui ne signifie pas qu’elle est moins dangereuse.

Ce matin, en allant au bureau, sur une zone limitée à 30 km/h, j’ai vu passer une voiture qui roulait largement au-dessus des 50 km/h (alors la limite des 30 km/h, je n’en parle même pas).

De toutes les manières, à Paris, les piétons doivent être sur leurs gardes, entre les voitures, les vélos (qui ont le droit, paraît-il, de ne tenir compte ni des sens uniques, ni des feux rouges), les engins à roulette type skade board ou trottinette (moi, ça m’amuse de voire de grands gaillards sur des trottinettes, je viens d’une époque où la trottinette était réservée aux filles et jamais un garçon ne serait montré essayant la trottinette de sœur. Alors, ça me fait sourire lorsque je vois passer un homme sur une trottinette !).

Mais, avec moins de circulation, Paris est tout de suite plus paisible.

La fréquence des transports en commun est moindre, sans qu’il y ait plus de monde (sauf aux stations de métros touristiques). Et les gens semblent plus détendus, dans les wagons. Tôt le matin, ils vont au travail, mais là aussi, il y a moins de monde dans les bureaux. Donc, une ambiance moins stressante, même si le travail est toujours présent et doit être fait.

Mais, le point le plus remarquable à Paris (mais c’est peut-être comme cela dans d’autres villes) et qui montre que ce sont les vacances d’été : ce sont les chantiers dans les rues de la Capital.

C’est une période où des portions de rue entières peuvent être fermées pour refaire la chaussée, élargir des trottoirs,…

Il me semble qu’aucun quartier de Paris échappe à cette période de grands chantiers.

Et c’est étonnant de voir Paris se transformer en un immense chantier et c’est comme cela tous les étés.

Ce qui m’étonne, est que tous ces chantiers ne prennent pas de retard, que tout sera rentrée dans l’ordre au retour des aoûtiens.

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