C’est trop bon…
Entendu de l’avocat d’un ancien ministre ayant pris la peine de frauder, prouvé en cela par une décision de justice à peine ferme qui sera aménagée, qu’il était inconcevable que cet homme ne puisse reprendre son travail d’avant car ceux qui auraient pu être ses futurs collègues ne l’entendaient pas ainsi.
Si c’est exact, c’est parfaitement inadmissible dès lors que la justice a tranché sur le fond et la peine exécutée.
Toutefois, c’est déjà arrivé à un autre chanteur coupable d’un crime contre sa conjointe qui n’est plus là pour le dire, et je crois savoir que ledit avocat ne s’est pas joint aux protestations contre ceux qui voulaient l’empêcher de travailler.
Mais il est vrai qu’il n’en était pas l’avocat.
Que l’on se comprenne bien : je ne suis pas du tout contre l’aménagement des peines, d’ailleurs prévu fermement dans la loi.
Mais, elle devrait être appliquée à tout le monde sans distinction.
La liberté du juge devrait résider, après expertise-caution morales, qu’il n’y a pas danger réel que de laisser continuer de goûter à une certaine liberté.
Or, force, a priori, est de constater que cette mesure profite plutôt aux argentés ou de pouvoir qu’à ceux qui sont d’un milieu dont on ne voudrait pas soi-même vraiment y vivre et surtout y rester.
J’irai surtout plus loin en affirmant que je pense que la prison n’est pas en soi une fin, malheureusement, bien souvent elle est la fin jetant l’individu dans une impasse sans autre choix que le vide au bout se fracasser contre le mur de l’impasse créée.
J’ai eu l’occasion d’écouter un juge à forte expérience des jeunes délinquants et autres problèmes d’ados.
Il est frappant qu’il n’est pas été écouté sur les nouvelles lois créées, pourtant il avait des choses à dire.
Si l’on créé des systèmes en excluant systématiquement le savoir-faire des sachant, il devient beaucoup trop dangereux de ne s’en tenir qu’au faire-savoir des politiques ou arrogants tout justes sortis de leurs écoles et mal dégrossis.