C’est sa parole

On a beau faire, mais même dans la plus belle démocratie de ce monde, après les autres, il existe, dans ce doux pays de France, des gens qui considèrent que La Loi n’est pas démocratique.

Ils vont même plus loin en affirmant que ce n’est pas aux juges de décider si tel ou tel contrevenant doit être passible de passer sous les fourches caudines des textes votés par les députés.

Si l’on suit bien ces gens sur la pente hasardeuse de leur pensée libertarienne, un homme politique est au-dessus des lois. Seul le suffrage universel peut les empêcher ou non de tenir un poste de pouvoir en France.

Pour eux, seul le peuple, ou du moins les personnes ayant voté, peut de par le vote de chacun concitoyens décider du sort de ces personnes exerçant le beau métier de politique de la République. Si ces gens décidaient de réélire un malfrat, ce serait bien.

Qu’il continue du moment que ce dernier continue de plaire au bon peuple. L’on sait ce qu’il en est dans certaines villes de France où ces personnages douteux n’hésitaient pas – n’hésitent pas ? – à acheter les voix nécessaires à la poursuite de leur business.

Dans l’affaire qui occupe bien les médias actuels, il est question d’une personne qui pense, sans doute sincèrement (?), que détourner les deniers publics n’était pas punissable puisqu’il n’y a pas d’enrichissement personnel.

Sans doute, n’a-t-elle jamais été gênée de se restaurer à bon compte dans ces petits bistrot hors de prix pour le citoyen lambda.

Pourtant, cette dernière n’a jamais eu de mots plus durs sur ceux qui prenait dans la caisse. Elle préconisait même l’inéligibilité à VIE.

Pour d’autres, elle n’hésite pas à réclamer la double peine d’un retour dans son pays natal si le contrevenant était de nationalité étrangère. Heureusement, la Dame aux chats est française…

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