C’est pas mon ami

Au gymnase prêté à une association de quartier le temps que ses locaux soient rénovés, c’est bien.

Mais l’occupant n’aime pas que l’on vienne le déranger pour ce qu’il prend comme chez soi.

Il ne vous en veut pas, mais ce qu’il occupe, il l’occupe bien et n’entend pas la partager.

Aussi fait-il barrage pour que l’on vide les lieux puisque nous avons eu l’impudence d’entre en ces lieux sacrés.

Fermez la porte, il fera par la fenêtre.

Tentative de déstabilisation en changeant les horaires habituels.

c’est vrai que cela ne va pas être simples pour des vieux habitués à s’accrocher à leurs petites habitudes.

C’est pas bien méchant, c’est préoccupant.

Horreur, une autre partie est occupée par des tout jeunes s’essayant au lancer de balle à pieds.

En commandeur, à table de classe en bois, 4 jeune femmes reconnaissables à leur tchador porté raisonnablement.

Et nos vieux de ne pas aimer de tout cela d’être envahi.

Histoire de l’arroseur arrosé sans même savoir s’il s’agit bien d’une équipée musulmane envahissant sans vergogne l’espace dont ils se croyaient propriétaires terriens.

Mais pas le temps de consulter les experts pour confirmer ou infirmer (pourquoi donc) la suspicion devenue reine de nos quartiers.

L’alchimie visiblement ne prend pas sans savoir si la mauvaise foi des uns et des autres, supposée ou non, est responsable.

Ami, je t’aime bien, mais reste chez toi, ici il y a déjà tellement à faire.

Doit-on en rire lorsque l’on entend l’illuminé pour se défendre de l’accusation d’ami des milliardaires rappeler que les patrons des interviewers sont des milliardaires ou rappeler qu’il est président comme jadis le faisait savoir le souverain à ses vassaux.

Ce qui, encore une fois, explique le rapprochement voulu par cet homme de l’état avec l’église.

Par contre on ne peut lui reprocher d’être droit dans ses convictions ; dommage qu’elles ne soient pas favorable pour le petit peuple qui a pourtant voté pour lui même par défaut.

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