Réflexions

C’est nous qui paierons le coût des catastrophes naturelles de 2017

Les catastrophes naturelles et les désastres ont coûté plus de 300 milliards de dollars en 2017, selon les estimations du réassureur Suisse-Re.

Ce chiffre n’inclut pas les pertes des particuliers non assurés et non indemnisées qui ont généralement perdu tout ce qu’ils possédaient et parfois même leur vie, en sachant que 11 000 personnes en sont mortes en 2017.

Le seul chiffre précis est celui des pertes assurées et pris en charge par le marché de l’assurance, à commencer par celui de la réassurance, qui le répercute immédiatement sur les primes à venir, en plus de ce qui a été anticipé.

Les pertes assurées se sont élevées, selon Suisse-Re à 136 milliards de dollars, contre 65 milliards en 2016, que nous commencerons à payer, dès le 1er janvier 2018, majoré des frais de gestion et des taxes, sans compter l’augmentation prévisible pour couvrir les pertes de 2018.

La différence entre les 300 milliards de dollars et la somme de 136 milliards des pertes assurées correspond en principe aux pertes subies par les biens publics des États victimes des catastrophes naturelles, dont nous n’avons pas le détail mais et dont la France a eu à supporter sa part, notamment sur le continent américain.

L’année 2017 a été marquée par les ouragans Harvey, Irma et Maria qui se sont abattus sur les Caraïbes et le Sud-Est des États Unis le pays le plus touché par les catastrophes naturelles, ce qui explique la multiplication par deux, d’une année sur l’autre, des pertes assurées.

Les assurés Français sont aussi concernés, par le biais de la réassurance mondiale, par pertes résultant des incendies en Californie, mais moins par le tremblement de terre au Mexique.

Rappelons qu’en France, nous avons notre régime d’assurances obligatoire, celui des CatNat (Catastrophes Naturelles), donc l’État fixe le taux de la cotisation à payer en fonction de la sinistralité locale, sur laquelle il perçoit la taxe sur les conventions d’assurance.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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