C’est et cela devient lassant. Hier, il était critiqué que la généralisation des tests ne se fasse pas à la hauteur des attentes de ceux qui critiquaient.
Désormais qu’aujourd’hui, cette attente est récompensée, la critique arrive sur son coût.
Et pour légitimer le tout, il est de bon ton de dire que ce sont nos sous qui sont ainsi dépensés.
Lorsque la question est posée individuellement, la collectivité, la mutualisation n’a plus sens.
Or c’est bien la collectivité qui est concernée pour le bien de tous.
Et ce bien est exprimé par les élus de droite (malheureusement) et de gauche qui ne cessent de s’égarer.
De toute façon, si l’on parle de coût il faut tout mettre dans la balance.
Sur le plan financier est-ce que le nombre de morts induis par le manquement de test ne revient pas plus cher ? Sur le plan moral, est-ce que la collectivité peut décider de laisser sur le carreau un individu en manque d’anti-corps parce que trop faible par rapport aux autres.
Sur le plan affectif, accepterez-vous de mettre fin , à son corps défendant, à votre aïeul plus précipitamment que d’ordinaire au prétexte que vous ne voulez pas mettre la main à la poche ? Le fait même que certains puissent poser en forme de débat ces alternatives en disent long sur leur pertes de valeur remplacées par leur égoïsme naissant.
Certains politiques sont fous.
Ils envoient des messages qui pourraient bien aller à la perte de certains.
En effet, ils mettent en scène des tests volontaires pour savoir si oui ou non, l’on a ce foutu virus.
Et d’entendre, en exemple, cette jeune femme se faisant tester le 16/15 dire « comme cela je serais tranquille pour les fêtes ».
Ha bon, n’est-ce pas oublier trop vite que 30 % sont des faux négatifs ce qui ne rassurent pas ceux qui sont dans le lot.
Et, petit rappel important qu’il est tellement intéressant : une fois testé négatif, même si vous n’êtes pas dans les 30 %, vous pouvez très mal prendre la Covid dès la sortie de la zone de test…